CHAPTER ONE

C'était un jour de pluie. Elle dégringolait sur le paysage, le soleil disparut ne laissant qu'un vide étroitement lié de tristesse derrière lui. M'agrippant au pantalon de mon père, j'ajoutais de l'eau à celle déjà tombée du ciel en pleurant la mort de ma mère. Je n'ai rien à dire pour ma faiblesse, alors que le chagrin me broyait le coeur. Du haut de mes dix ans, je n'avais que trop connu son sourire pour supporter sa disparition, alors qu'elle avait été sauvagement assassinée sous mes yeux pour une chose que je ne compris pas. Deux hommes...une étreinte et des hurlements, un corps tombant après un coup de feu. Et une petite fille terrorisée incapable de hurler pour appeler de l'aide. Je n'ai rien.. mais je ne dis pas un mot. Depuis un mois, depuis sa disparition, je ne parle plus, incapable d'émettre le moindre son depuis cet affreux drame. Le visage ravagé par la douleur s'est vite effacé pour ne laisser que le vide lui aussi. Un affreux vide non comblé par un père travaillant trop pour être près d'une enfant dévastée. La seule chose qu'il fit pour moi, fut de me recommander à un psychologue qui vint s'occuper de mon cas. Même si je ne lui ais jamais décroché un mot, je sais pertinemment que son aide m'a fait du bien car j'ai pu comprendre que les émotions étaient des sentiments à bannir. Bien évidemment, malgré ma détermination enfantine puis adolescente, je ne pus jamais m'empêcher d'aimer. Bien au contraire, j'eus des amis et des petits amis après qu'un garçon ait surgit dans ma vie.

Sa main se leva pour se balancer devant mon visage, mon attention étant subitement accrochée. Je levais les yeux et plongea dans son regard d'un bleu plus intense que je n'en avais jamais vu jusqu'à lors. Je ne saurais dire comment mais son sourire me fit chaud au coeur, comme si pour la première fois pendant le drame, quelqu'un s'intéressait à moi. Malgré le fait que je ne parlais pas, il préférait passer ses vacances en ma compagnie, me demandant de lui servir de guide. Cay était un garçon entraînant et dont le sourire m'empêchait de répondre par la négative à ses requêtes bien que la peur me figeait sur place. Mais sa main prenait la mienne et je savais que je pouvais lui faire confiance. Je n'avais que douze ans et lui quatorze. Malgré moi, je ne comprenais pas pourquoi il passait ses journées avec moi, me forçant à faire des jeux de société, me montrant les animaux qu'ils trouvaient le plus beau. Que me voulait-il en fin de compte? Lorsqu'un matin, je retirais ma main de la sienne et reculais, il ne comprit pas. Je ne pus que lui écrire quelques lignes.

Pourquoi?

Un mot en réalité. Je vis son visage se déformer légèrement avant qu'il ne souffle.

-Tu n'as toujours pas compris? Je suis amoureux de toi!

Mes yeux qui s'agrandirent, ma tête qui se secouait, des paroles auxquelles je n'osais croire. Je ne sus ouvrir la bouche et abattu il partit. Avant que le soir même, je n'apprenne qu'il retournait dans sa ville natale dans l'heure. Je ne pourrais jamais vous dire à quel point je courus vite, courus jusqu'à sa maison de vacance. Trop tard. Je ne pus qu' hurler alors que la voiture partait.

-Je t'aime aussi!!

Ce n'était qu'un amour de vacance, souvenir fugace de ma mémoire mais je ne pourrais jamais l'oublier car même si mon traumatisme serait éternel... Il m'avait aidé à retrouver la part vivante de moi même.

CHAPTER TWO

L'amour... personne ne comprendra jamais ce sentiment sans l'avoir vécu une fois dans sa vie. Je n'ai eu pour ma part que des amourettes bien que Cay a toujours été spéciale à mes yeux d'adolescentes puis de femme épanouie. Pas tant que ça en réalité parce que je suis une célibataire plus qu'endurcie, ayant peur de me retrouver posséder par un homme. Malgré mon adolescence chargée en boyfriend comme on pouvait le dire à l'anglaise, je ne m'étais jamais attachée. Au contraire, je préfère me marier à mon travail, alors que je me retrouve avec un très bon emploi dans un journal réputé de New York où j'ai émigré à ma majorité. Mon père m'a laissé partir assez facilement et je n'en ai pas eu à m'en plaindre bien au contraire. Glissant mon doigt sur la fenêtre de mon bureau, je ne savais pas encore ce qui allait m'attendre dans peu de temps. Une enquête aussi terrifiante qu'entraînante. Bien heureusement pour moi, je suis débarrassée de tout sentiments de peur depuis longtemps, parce que justement, ressentir me faisait peur. Quel sentiment plus désagréable que la peur ressentie et qui vous empêche d'avancer? Soupirant légèrement, je songeais à ma vie qui n'était en rien celle que j'aurais espéré . J'aurais tant aimé découvrir une vie d'aventure, une vie qui me tiendrait en haleine. Me décollant de ma vitre, je me rendis à mon rendez vous et tapotais à la porte de bois de mon chef.

-Entrez.
-Vous m'avez demandé?
-J'ai un sujet pour vous. Des crimes bizarres dans une petite ville, des gens qui disparaissent et de morts attendus. Enfin je vous laisse le dossier.
-Je dois partir quand?
-Demain.
-Parfait Monsieur, je vous tiens au courant.
-Bien Kurtwood mais surtout prenez soin de vous.

Prendre soin de moi. Je le faisais assez et ce depuis toujours. Mais je ne me rendais pas compte qu'un tel danger me pendait au nez. Mais je ne me rendais pas non plus compte que cet article allait me changer une vie trop stable pour quelque chose de beaucoup plus fort. Je pris l'avion le lendemain, puis une voiture pour me rendre sur ce territoire envahit par le désert. Finalement, j'atteignis la ville qui avait une aura déplaisante propice à une histoire rocambolesque. Mais surtout, ce sont deux magnifiques yeux bleus dans lesquels je plongeais qui me perturbèrent....

Bienvenuuuuue! C'est Panda, de PRD
J'adoooore ton avatar! =D. Et encore merci de ton inscription

Je suis ravie de voir que le forum plait aussi! Sérieusement, merci encore de t'être inscrite

*fait des bonds de lapins avec Andromaque*

Courage, tu peux le faire (x

Pareil.. Le fait de laisser libre cour à son imagination, j'imagine.

Bon Billie, je crois que ta fiche est le nouveau topic de flood.. xD

Hého!

M'ouais.. xD